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Diabète de type II, explications et conseils d’hygiène de vie 


Le diabète de type de type II est une pathologie de l’organe pancréas.

Le pancréas fait partie de la sphère digestive et participe de ce fait à notre digestion de façon très active, mais pas que. 

En tant que glande mixte le pancréas a une double fonction. Il sécrète des enzymes propres à la digestion, c’est sa fonction exocrine. C’est à dire qu’il envoie des enzymes et des sucs pancréatiques, pour digérer et découper les aliments en nutriments, à l’extérieur du corps puisque techniquement dans nos entrailles on se trouve en dehors du corps. Dans le cadre de sa fonction endocrine, il est responsable de l’équilibre glycémique en régulant la sécrétion d’insuline, en agissant cette fois directement auprès de nos cellules, soit à l’intérieur. 


Le diabète de type II correspond à une atteinte chronique du pancréas qui a été épuisé dans ses fonctions. Difficile à déceler cette maladie est souvent découverte au travers d’analyses biologiques quand la glycémie est déjà très élevée. 

À ce jour le diabète de type II concerne plus de 3,3 millions de personnes rien qu’en France, soit 5% de la population. Dans le monde on estime que 537 millions d’adultes entre 20 et 79 ans sont atteints de ce type de diabète, soit 10,5% de la population mondiale. Ces chiffres sont impressionnants et les prévisions de l’OMS alarmantes. En 2030 on prévoit que le diabète serait la 7eme cause de décès dans le monde. 



Diabète de type I et diabète de type II, quelles différences :


Le diabète de type I est dit « diabète maigre », il est auto-immun et souvent héréditaire, c’est donc une condition avec laquelle il faut vivre inévitablement. Il s’agit d’une atteinte définitive de l’organe dont les cellules sont détruites pas le système immunitaire de l’organisme qui les détecte comme agents étrangers. Le pancréas n’est pas fonctionnel, il ne secrète que peu ou pas d’insuline, il est incapable de réguler la glycémie. Les malades sont ainsi dépendants d’une injection quotidienne d’insuline. 


À l’inverse le diabète de type II, appelé aussi « diabète gras » ou « diabète sucré », est la conséquence d’une résistance à l’insuline acquise de l’organisme. Il représente environ 90% des cas de diabète. Une alimentation trop riche, trop grasse, trop sucrée, trop salée couplée à de la sédentarité engendre une insulinorésistance : il s’agit de la diminution de réponse cellulaire à l’insuline. Concrètement les cellules ne sont plus réceptives à l’insuline, cette dernière ne parvenant plus à pénétrer dans les cellules, le sucre stagne et augmente dans le sang. On est donc en hyperglycémie constante. 

Ce type de diabète concerne généralement un public prédisposé, en surpoids ou obèse avec une mauvaise hygiène de vie en proie au syndrome métabolique et en manque d’activité physique. 





À quoi sert l’insuline et comment arrive t’on à l’insulinorésistance


L’insuline et le glucagon sont deux hormones antagonistes essentielles dans la régulation de la glycémie. 

La principale fonction de l’insuline est d’abaisser le taux de glucose dans le sang, elle est hypoglycémiante. Pour se faire, à la hausse de la glycémie, comme après un repas, elle stimule la pénétration du glucose sanguin dans les cellules et son utilisation à des fins énergétiques (production d’ATP). Elle stimule la fabrication du glycogène par le foie et la transformation du glucose en triglycérides (lipides) stockés dans les tissus adipeux. In fine quand la glycémie augmente la sécrétion d’insuline augmente nécessairement.

À l’inverse lorsque la glycémie s’élève la sécrétion de glucagon quant à elle diminue, sa libération est donc directement liée et régulée par la glycémie. 

En résumé, la fixation de l’insuline sur le récepteur membranaire à la surface de la cellule facilite la pénétration du glucose dans cette cellule et donc son utilisation par cette dernière. 

 




Comme nous l’avons vu plus haut, le diabète sucré est une hyperglycémie chronique. 

En conséquence et dans cette situation, il y a baisse voire arrêt de la pénétration du glucose dans les cellules et donc une baisse de l’utilisation du glucose pour le transformer en énergie. 

Le glucose s’accumule dans le sang et fait monter la glycémie. 



Lorsque ce cycle se répète régulièrement les cellules deviennent de moins en moins réceptives à l’insuline par trop plein, c’est l’insulinorésistance. Les cellules par exemple, hépatiques ou musculaires, deviennent résistantes à l’insuline et ne peuvent plus répondre à sa sollicitation, la glycémie en hausse n’est plus modérée par l’insuline et le sucre se concentre dans le sang. 

En parallèle le pancréas maintient sa sécrétion d’insuline jusqu’à son épuisement. On arrive ainsi progressivement au diabète. 







Les conséquences de l’insulinorésistance et pourquoi le diabète est il grave 


L’un des risques majeurs de l’insulinorésistance est de provoquer un pré-diabète et le syndrome métabolique. Celui-ci est caractérisé par un tour de taille important provenant d’un excès de graisse abdominale, une hypertension, une glycémie à jeun anormale ou une résistance à l’insuline, hypercholestérolémie et hyperlipémie. L’un des moyens de le détecter est notamment le test HOMA. 


En effet sur le long terme cette hyperinsulinisme provoque une baisse du « bon » cholestérol HDL, une hausse des triglycérides, une augmentation de la réabsorption de sodium favorisant l’hypertension, une diminution de l'élimination rénale d’acide urique augmentant le risque de crise de goutte, intensification du stress oxydatif et du phénomène de glycation (caramélisation des protéines par le glucose en excès) et bien sûr amplification de la glycémie moyenne. 

Ce trop plein de sucre dans le sang abîme les petits vaisseaux. Des parties du corps comme les yeux ou les reins sont affectées, les extrémités deviennent insensibles. Aussi, l’excès de graisse viscérale induit un excès d’acides gras libres dans la veine porte qui alimente le foie. Les lipides s’accumulent dans le foie et les muscles. 


Cette situation fait ensuite le lit à des pathologies graves comme l’inflammation chronique, l’athérosclérose, l’apnée obstructive du sommeil, la stéatohépatite non alcoolique, maladie rénale chronique, cancer. 




Améliorer son hygiène de vie 


Le pré-diabète et le diabète de type II ne sont pas irréversibles. Prendre en main son hygiène de vie et mettre en place quelques préceptes essentiels à la bonne vitalité de son pancréas sont à la portée de tous. 

L’enjeu sera de rééduquer les cellules à la reconnaissance de l’insuline, redonner vigueur au pancréas et diminuer le taux de sucre dans le sang tout en maintenant une glycémie normale et régulière.




—> Maitriser l’index glycémique 


Il existe deux catégories de glucides : les simples et les complexes. Chacun entraine une augmentation du taux de sucre dans le sang mais pas à la même vitesse, c’est l’index glycémique. En principe le pic de glycémie pointe environ 30 min après l’ingestion d’un aliment et variera selon son index. C’est a dire qu’un aliment à IG élevé entraine une hyperglycémie à son ingestion, tandis que l’ingestion d’un aliment à IG bas n’affectera que peu la glycémie. 


Plus l’IG d’un aliment est élevé plus la glycémie s’élève et donc plus il y a sécrétion d’insuline.

Il sera donc question de choisir des aliments ayant un faible impact sur l’élévation de la glycémie et éviter à tout prix ceux à IG haut. 


On trouve aisément sur internet des tableaux récapitulant les différents index glycémiques selon une classification: IG bas <55, modéré entre 55 et 70 et élevé > 70. 

Il est également à noter que plusieurs éléments ont une incidence sur l’indice glycémique de l’aliment : 


  • La cuisson: plus l’aliment est cuit, longtemps et fort, plus son IG s’intensifie. Il est donc préférable de choisir des cuissons douces (al dente, vapeur douce, à l’eau, wok). 

  • Le refroidissement : diminue l’IG. Ainsi une pomme de terre cuite à l’eau ou à la vapeur aura un IG plus bas consommée refroidie que chaude. 

  • Maturité des fruits : plus le fruit est mûr plus il est sucré donc plus son IG est haut. 

  • Plus un aliment est complet plus son IG est bas. 

  • Les protéines végétales ont un IG plus bas que celles animales. 

  • La qualité : plus l’aliment est industriel et transformé plus son IG est haut. 

  • Associer son aliment à IG modéré ou haut à des lipides de qualités (huiles extraites à froid en première pression), des protéines et des fibres permet de diminuer son index glycémique.


—> Eviter de sursolliciter son pancréas 


  • Privilégier des aliments crus ou des jus de légumes en entrée de chaque repas afin, d‘une part de bénéficier d’aliments à IG bas, et d’autre part d’apporter des enzymes, nécessaires à la digestion, naturellement présentes dans les crudités. 



  • Comme nous l’avons vu le pancréas est responsable de la sécrétion des enzymes digestives. Une multitude d’aliments différents à chaque repas oblige une multitude d’enzymes différentes propres à leur digestion et donc un travail supplémentaire pour le pancréas. Garder des plats simples mais variés à chaque repas et la meilleure façon de bénéficier d’une alimentation riche tout en préservant le pancréas d’une activité trop intense. 


  • Préférer les sucres simples aux sucres complets, qui ont besoin d’un temps de digestion bien plus court et donc un travail moins important pour le pancréas. 



—> Pratiquer une activité physique adaptée régulière


Les bienfaits d’une activité physique régulière sont nombreux et notamment s’agissant du diabète  de type II. Il permet l’élimination des graisses participant à la perte de poids, améliore le transport et la pénétration du glucose cellulaire, contribue à une régulation de la tension artérielle. Point non négligeable,  il permet également de relâcher les tensions mentales et d’apaiser le stress, autre facteur de risque du diabète de type II. 


—> Attention au stress chronique, générateur de cortisol


L’état de stress permanent exige la libération constante et en grande quantité du cortisol pour faire face. Cette hormone hyperglycémiante a pour effet d’augmenter le glucose dans le sang, ce qui nous l’avons vu, encourage l’insulinorésistance et le diabète. Un cercle vicieux se met alors naturellement en route puisque le stress suscite le stress et invite à des compensation alimentaires sucrées, apportant douceur et réconfort. 

Plus encore, le stress provoque la formation des radicaux libres, responsables de l’oxydation des cellules dont celles du pancréas. 





—> Une hygiène de vie constante et régulière


Il est intéressant de s’interroger sur la pérennité des traitements à injection d’insuline de substitution pour le diabète de type II par rapport à une de vie adaptée en conséquences. 

Prendre de tels traitements c’est habituer le pancréas à être soutenu voire dépendant d’une insuline artificiellement synthétisée. De la sorte le pancréas n’a plus besoin de fonctionner par lui même, il sera amené naturellement à ne plus s’actionner du tout en dehors de ces traitements allopathiques. 

L’hygiène de vie au quotidien au delà d’une assistance, rééduque le pancréas dans ces fonctions et capacités naturelles de manière durable. Il s’agit non pas d’une aide mais d’une prise en main personnelle de sa santé qui peut/doit être faite toute la vie tout en impliquant pas d’intervention extérieure.




Décodage biologique et analyse symbolique du diabète 


La maladie (mal a dit) a souvent un sens, une signification a décoder et n’est pas là que par hasard ou malchance. Le diabète a un lien fort avec le sucré, synonyme de douceur, tendresse, amour… Des besoins refoulées, des manques, des émotions reniées ? Un diabète pourrait aussi se développer après un choc émotionnel intense: le corps a besoin de sucre pour y faire face tant psychiquement en soutien énergétique qu’émotionnellement en apportant douceur et réconfort. 


 
 
 

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© Clémence Millet Blanc naturopathe

Les informations et renseignements diffusés sur ce site ne peuvent en aucune manière constituer une incitation à quitter la médecine conventionnelle, ni une recommandation particulière d’un traitement spécifique (préventif ou curatif), ni même un diagnostic ou une prescription. Il s’agit d’un conseil en hygiène vitale sur la base d’un bilan de vitalité. La fiche de conseil donnée après ce bilan n’est pas une ordonnance. Ces conseils ne se substituent donc pas au traitement prescrit par un Docteur en Médecine. Les produits conseillés sont des compléments alimentaires, et non pas des médicaments. Ils ne peuvent donc en aucun cas les remplacer, ou même être remboursés par la Sécurité Sociale.

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